Votre empire dans un sac à dos de Stan Lelou (note : 4/5)

Votre empire dans un sac à dos de Stan Lelou

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Résumé rapide 

Stan Lelou nous donne un aperçu complet des différentes facettes de la vente. Il offre aux débutants un bon socle de départ pour créer leurs propres projets. En revanche, ce livre n’apportera pas une vision radicalement différente de ce que vous aurez pu lire si vous avez de l’expérience en marketing. Il reste plutôt superficiel et grand public. À lire absolument si vous débutez dans ce milieu. 

Ma note : 4/5 

Note : 4 sur 5.

Mes impressions sur le livre

J’ai passé un bon moment à lire ce livre mais très peu des idées avancées m’ont appris quelque chose. En revanche, je pense que c’est une mine d’or pour les débutants. 

Les concepts importants 

Savoir vendre est un super pouvoir

La compétence la plus précieuse que l’on puisse apprendre aujourd’hui est celle de concepteur-rédacteur («copywritter» en anglais).
En effet, le système éducatif nous fait une promesse alléchante aujourd’hui : 

«Travaille dur à l’école et tu auras un bon job.» 

Cependant, cette promesse pourrait ne plus être vérifiable d’ici quelques années. Beaucoup des métiers d’aujourd’hui risquent de disparaître ou de changer radicalement de forme dans les prochaines années, du fait de la révolution numérique. 

Voici la réponse de Stan Lelou à ce sujet :
Si les technologies de communication en viennent progressivement à dominer notre monde, vous avez donc deux options : 

  1. Vous pouvez devenir programmeur ou ingénieur et participer au développement de la prochaine vague de ces technologies. 
  2. Ou devenir marketeur et utiliser la puissance de ces outils pour propager votre message.              

La clé de la vente

Pour gagner votre liberté dans la nouvelle économie, vous devez apprendre à vendre : comprendre ce que les gens veulent vraiment et comment le leur donner. 

C’est vrai, la vente n’est pas un empilement de techniques marketing. Elle est en réalité très basique : il s’agit de comprendre les besoins de nos prospects et de savoir y répondre. Cependant, il faut comprendre les vrais besoins, il faut comprendre leurs barrières et leurs freins. 

Derrière la phrase : «Je n’arrive pas à séduire»
Il y a en réalité la phrase : «Je n’ai pas assez confiance en moi» 

Un bon marketeur sait identifier ce genre de pièges et sait quels leviers psychologiques actionner pour vendre ce produit. 

Comment apprendre la vente ?

La vente et le marketing sont des compétences que n’importe qui peut acquérir. Il y a pour cela trois étapes : 

  1. Comprendre les bases de ce que les sciences sociales nous apprennent sur la psychologie humaine.
  2. Observer ce qui marche déjà pour d’autres entreprises, l’analyser et le répliquer. 
  3. Tester ce que vous apprenez dans vos propres projets. 

Valeur objective ≠ Valeur perçue

Nous ne prenons pas nos décisions sur la «valeur objective» d’un produit, mais sur sa «valeur perçue».
Bien sûr, la valeur perçue peut être augmentée par différents leviers psychologiques. (je vous renvoie vers mon article sur Influence et manipulation et les biais psychologiques) 

Le banquier américain J. P. Morgan disait :

«Une personne a deux raisons de faire quelque chose : une bonne raison, et la vraie raison.»

Dans notre vie quotidienne, nous pouvons nous contenter de penser à (et de présenter à notre entourage) la «bonne raison» — mais un entrepreneur doit prendre l’habitude de chercher la «vraie raison». 

Cela veut dire que le besoin est purement subjectif à l’individu. (on ne parle pas ici des besoins primaires) 

Définition du marketing

Le marketing, c’est : 

  • Comprendre les (vrais) besoins de votre client.
  • Présenter votre produit comme une solution crédible à ces besoins. 
  • Mettre votre message en face des bonnes personnes. 

La pyramide de Maslow

Le psychologue américain Abraham Maslow a proposé en 1943 la célèbre « pyramide des besoins ». 

Votre empire dans un sac à dos de Stan Lelou

La pyramide de Maslow classifie nos besoins en cinq catégories : 

  • Les besoins physiologiques : manger, boire, avoir un endroit chaud et sec où dormir… 
  • Les besoins de sécurité : avoir une source de revenu stable, être en bonne santé, être protégé des animaux sauvages qui rôdent la nuit… 
  • Les besoins d’appartenance : être aimé par votre famille, apprécié par vos collègues, collecter des likes sur Instagram, vous faire inviter à la boom chez Cindy de la 5e B… 
  • Les besoins d’estime : à vos propres yeux (vous sentir plus compétent et vertueux que la moyenne des gens) et aux yeux des autres (vous sentir valorisé au travail, conduire une plus belle voiture que votre beau-frère…). 
  • Les besoins d’accomplissement de soi : exprimer sa créativité, se sacrifier pour les autres, trouver Dieu, #suivresapassion 

Pour qu’un projet réussisse, il faut essayer qu’il remplisse tous ces besoins. 

Identifier un problème DUR

D’un point de vue marketing, ce qui constitue un «problème» dépend entièrement de l’individu considéré. Une personne qui a quelques kilos en trop peut en souffrir chaque jour en se regardant dans le miroir (alors c’est un problème majeur) ou s’en ficher complètement (alors ce n’est pas un problème). 

La méthode du problème DUR pour trouver une idée de business : 

  • Douloureux : le problème doit créer une douleur, physique ou émotionnelle, chez votre prospect. Si vous vendez des cours de guitare, ne ciblez pas les gens qui ont «envie» d’apprendre la guitare «un jour» — ciblez ceux qui sont frustrés chaque jour de ne pas pouvoir jouer leurs morceaux préférés, ou ceux qui sont transis d’humiliation quand ils se présentent à une audition pour un groupe, ou ceux qui sont jaloux d’un ami qui joue mieux qu’eux.
  • Urgent : nous sommes tous naturellement des procrastinateurs. Plus le problème est immédiat, plus nous sommes motivés à le résoudre. C’est pour ça que les régimes de perte de poids ou les traitements contre l’acné se vendent aussi bien : ce sont des problèmes qui vous sautent aux yeux à chaque fois que vous vous regardez dans le miroir. À l’inverse, vous avez beau savoir que vous êtes censé manger des légumes de temps en temps — vous attendez que votre docteur vous annonce d’un ton grave
    «mangez des brocolis ou vous allez mourir» pour décider que c’est le moment de changer.
  • Reconnu : le client doit savoir qu’il a un problème, et juger ce problème comme important. Il est futile d’essayer de convaincre quelqu’un d’acheter votre produit s’il n’a même pas conscience d’avoir un problème. C’est déjà suffisamment de travail de convaincre un client que vous avez une solution efficace à son problème reconnu — ne vous rajoutez pas un obstacle supplémentaire en vous adressant à quelqu’un qui doit être convaincu en amont que le problème existe! Par exemple, si vous vendez un service de marketing sur les réseaux sociaux, vous aurez l’impression que les gens qui en ont le plus besoin sont ceux qui n’y sont absolument pas présents — par exemple le boulanger du coin. En réalité, ce sont vos pires prospects : ils ont peut-être un problème, mais ils ne s’en rendent pas compte. Ciblez plutôt les entreprises qui font déjà du marketing sur ces réseaux, mais qui ne sont pas satisfaites de leurs résultats actuels, ou qui veulent déléguer pour gagner du temps. 

Même si vous résolvez un besoin fondamental, vous ferez face à plusieurs problèmes marketing : 

  • Le client n’a pas conscience qu’il a un problème : par exemple, si vous proposez un nouveau régime alimentaire, vous devez commencer par convaincre votre prospect que son alimentation actuelle est nocive.
  • Le client n’est pas assez motivé pour agir : par exemple, pour s’inscrire à votre salle de sport, le client doit imaginer qu’il va avoir la discipline de s’y rendre régulièrement. 
  • Créer cette motivation est d’autant plus dur si les conséquences négatives sont loin dans le futur (exemple : vous pouvez avoir le plaisir d’une cigarette aujourd’hui et vous n’aurez le cancer que dans quelques décennies) ou sont exprimées sous forme de probabilité (exemple : «téléphoner au volant augmente votre risque d’accident de 13 %»). Sur ce point, on peut utiliser l’imagination pour vendre, pour faire visualiser les conséquences long terme dès maintenant.
  • Le client n’est pas convaincu que votre solution va marcher : par exemple, comment pouvez-vous démontrer que votre antivol pour vélo marche mieux que mon cadenas actuel?
  • Le client a le choix entre différentes entreprises qui proposent des solutions comparables : «j’ai faim» n’est pas un critère de choix définitif quand il y a un boulanger qui vend des petits pains, mais aussi une pizzeria et un restaurant vegan. 

Aussi basique soit le besoin que vous résolvez, il faut donc convaincre votre prospect que le problème est réel, important, et que votre produit est la meilleure solution. 

Une fois qu’on a le problème, on peut le renforcer : 

  • Choisir la cible qui souffre le plus : si vous vendez une formation sur la productivité, ciblez un public vraiment débordé (les entrepreneurs, les mamans qui travaillent, les étudiants en médecine…) plutôt qu’un public qui aurait bien envie d’être plus productif, mais n’en souffre pas au quotidien. 
  • Choisir le problème le plus urgent : dans le coaching amoureux, il est plus facile de vendre «récupérez votre ex» (souffrance immédiate et profonde) plutôt que «rendez votre couple encore plus heureux» (car il n’y a pas de douleur immédiate à résoudre). Peut-être qu’il vaut mieux
    «prévenir que guérir» — mais pour le meilleur ou pour le pire, ce n’est pas comme ça que la motivation humaine fonctionne.
  • Choisir une cible qui a déjà conscience du problème : si vous vendez un produit «bon pour l’environnement», ciblez en priorité les écolos plutôt que d’essayer de convaincre monsieur Tout-le-Monde qu’il faut sauver les ours polaires. 

Utiliser l’imagination pour vendre

Quand on prend une décision on ne réfléchit pas de manière rationnelle mais de manière «émotionnelle». On va visualiser le pire scénario qui pourrait se produire, puis on pèse le pour et le contre. 

De ce fait, si l’on vend un produit qui touche à la sécurité il faut renforcer l’image de la pire situation qui pourrait se produire sans notre produit puis de mettre en valeur notre solution et de dire au prospect qu’il faut passer à l’action maintenant. 

Page de vente pour un produit de sécurité

Étape 1 : rendre le danger immédiat, visuel, viscéral 

Il faut donner à notre problème :

  • Une conséquence claire et visuelle
  • Un mécanisme simple à expliquer 
  • Une dimension morale 

Il faut le rendre immédiat et visuel, on ne prend pas de décisions par la logique, il faut sortir des statistiques et décrire une histoire. 

Étape 2 : Mettre en valeur notre solution 

Une fois que le client a peur il faut lui vendre la solution au problème qu’il imagine de manière très intense. Il faut présenter notre produit comme la solution idéale et magique à leur problème. 

Créer une tribu

L’Homme a naturellement besoin de rejoindre un groupe. Cela s’appelle le tribalisme. C’est par exemple ce qui se passe pour le foot quand on soutient une équipe.
Ce biais peut être très puissant. Pour devenir le prochain Google, l’innovation de base n’a pas besoin d’être technique, elle peut être psychologique ou sociale. (comme pour CocaCola ou Nutella par exemple) 

Les grandes règles pour une bonne tribu : 

  1. Les membres de votre tribu sont reconnaissables : ils ont une manière de s’habiller, un jargon, un comportement ou un lieu de regroupement qui leur est propre. 
  2. Votre tribu a un adversaire : de préférence une autre tribu — mais si besoin votre ennemi peut être une idée abstraite («la malbouffe», «l’inégalité», «le monde du métro-boulot-dodo»)… ou même un groupe de personnes imaginaires (comme c’est le cas de certaines théories du complot)! Tous les sports populaires reposent sur une compétition (généralement par équipe) : sans conflits, la tribu perd sa raison d’être. Qui est l’équipe adverse pour votre tribu? 
  3. Votre tribu a un système de valeurs et une échelle de statut : l’économie du statut permet d’aligner les efforts de vos membres vers un objectif commun, et de récompenser les membres qui contribuent le plus à la tribu. Plus la manière de gagner du statut est claire, plus les membres sont galvanisés. 

Les 4 stades d’une tribu 

  1. La tribu sert une fonction.
  2. La tribu développe sa propre culture 
    1. Développement de normes et de valeurs communes 
  3. La tribu devient une fin en soi 
    1. La tribu peut oublier la fonction initiale, elle se suffit à elle-même pour fédérer les membres 
  4. La tribu devient une religion
    1. Une religion est une tribu qui s’organise autour de valeurs sacrées qui ne peuvent être achetées ou transgressées (par exemple l’état et la citoyenneté)
    2. «Selon cette définition, l’organisation “religieuse” la plus puissante dans notre pays n’est pas l’Église catholique, mais la République française. L’état tire sa légitimité d’un ensemble de valeurs sacrées, qui commencent par “liberté, égalité, fraternité”, mais englobent aussi la citoyenneté et la souveraineté territoriale.» 

Idées annexes : 

  • Notre tribu ne peut exister que par opposition à un groupe de personnes ou plus généralement à tous ceux qui n’en font pas partie.
  • Le fait d’avoir été dans une telle école nous fait appartenir à une tribu.
  • Quand on appartient à une tribu, il faut essayer de se différencier des gens qui n’en font pas partie. C’est pour cela que des tribus radicales vont se développer. 
  • Il faut absolument voir le statut dans la tribu comme une récompense à une action dans l’intérêt de la tribu. 

La société le fait à merveille en classant le statut des individus en fonction de leur richesse, de leur beauté… Et pour chaque rang, elle propose des moyens de se différencier (la culture par exemple).   

Vendre l’alignement

Pour créer du sens, vous devez aider votre propre client à aligner son identité, sa réalité et ses désirs. 

Par exemple : 

Les médias imaginent parfois que l’attrait des jeux vidéo est la violence — mais bien plus profondément, c’est la quête de sens : un monde où les objectifs sont clairs, où vos talents sont utiles et reconnus et où chacun peut être le héros. 

Trouver une idée de business

Les idées ne viennent pas toutes seules. Il y a deux moyens de les trouver : 

  1. Résoudre un problème que vous avez rencontré.
  2. Identifier un besoin chez quelqu’un d’autre : comprendre les besoins de quelqu’un d’autre demande un bon sens de l’observation et une solide compréhension des subtilités de la psychologie humaine. 

Il faut ensuite vérifier que cette idée répond à ces points : 

  • Mon produit répond à un vrai problème.
  • Les gens sont prêts à payer pour résoudre ce problème.
  • Je peux promouvoir mon offre auprès des bonnes personnes.
  • Je peux créer le produit/résoudre le problème du client.
  • La taille du marché est suffisante pour atteindre mes objectifs.
  • Vous avez un avantage compétitif qui vous permet de proposer une solution meilleure, plus rapide ou moins chère que celle de vos concurrents.             

Trouver sa vocation

Il ne faut généralement pas poursuivre un hobby comme métier.
Un hobby est guidé par votre plaisir personnel; un business est guidé par les besoins de vos clients.  

«Quand l’argent est utilisé comme récompense externe pour une activité, les sujets perdent leur intérêt intrinsèque pour l’activité.» Autrement dit, si vous commencez à être payé pour une tâche, ça devient un travail — même si c’était à l’origine une passion. 

De ce fait, il faut différencier les choses qu’on aime faire pour nous divertir, et les sujets que nous aimons creuser toujours plus loin. 

Ces entrepreneurs sont animés par une force plus profonde. Appelons-la une «passion de niveau 2». Ils sont tombés amoureux d’un certain problème, d’un certain processus, d’un certain métier, de l’équipe qu’ils ont construite autour d’eux. Warren Buffett adore analyser des entreprises pour trouver une opportunité que personne d’autre n’a repérée. Jeff Bezos est obsédé par l’idée de croquer un peu plus de l’économie mondiale chaque année. Elon Musk veut littéralement sauver le monde. Une passion de niveau 2 n’est pas un passe-temps. 

« Une passion de niveau 2″ est une combinaison de trois choses : 

  1. Sentir que votre travail est utile (par exemple en résolvant un problème DUR). 
  2. Être bon dans ce que vous faites (par exemple en ayant travaillé longtemps dans le même domaine). 
  3. Être en contrôle de vos projets et de l’équipe qui vous entoure (par exemple en montant votre business). 

Se démarquer 

S’il y a déjà des entreprises sur le marché qui gagnent de l’argent, on sait que notre problème est DUR. 

Des options pour se démarquer de ses concurrents : 

  • Pour gagner des clients, vous n’avez pas besoin d’être meilleur que tous vos concurrents, tout le temps. Vous avez juste besoin d’être meilleur pour les besoins de certains clients, à un moment donné.
  • En règle générale, on préfère faire appel à un spécialiste pour résoudre notre problème. C’est une opportunité pour vous, car vos concurrents les mieux établis sont souvent des généralistes. 
  • Soyez pionnier sur un nouveau canal marketing
  • Quel est le vrai problème de votre client? Quelle est la meilleure solution à son problème? Quel est le vrai besoin qui motive ses décisions? Qu’est-ce qui va vraiment le convaincre d’acheter? => Apporter une nouvelle vision, un nouveau message
  • Développer des compétences profondes qui répondent à ces 3 critères : 
    • La compétence est rare : elle demande des années de pratique pour devenir vraiment bon.
    • La compétence est précieuse : elle aide directement un business à faire plus de ventes et/ou à créer de la valeur pour ses clients. 
    • La compétence est transférable : elle est utile dans de nombreux business, sur de nombreux marchés.
  • Utiliser sa personnalité
  • Utiliser ses avantages et en faire des arguments : qu’est-ce qui est facile pour vous, mais semble difficile pour la majorité des gens? 

Avoir une cible précise

Si vous essayez de vous adresser à une foule, vous aurez tendance à vous exprimer de manière rigide et distante, ce qui ne donnera envie à personne de vous écouter. Mais si vous parlez à un seul individu, vous utiliserez un langage simple qui peut capturer l’attention de millions de gens. 

Si votre positionnement initial fonctionne, vous pourrez élargir votre marché. À ce moment-là, vous aurez les ressources et le personnel pour gérer plusieurs approches marketing en parallèle. 

Il faut donc avoir l’avatar client le plus précis possible.
Exemple d’un avatar client efficace : «Marie, 32 ans, a fait des études littéraires mais a choisi un job dans une compagnie d’assurances pour avoir un emploi stable. Elle rêve souvent de renouer avec le côté créatif de sa personnalité, mais elle se plaint de ne pas avoir le temps…» 

Les questions à poser à un client pour être sûr de comprendre sa cible : 

  1. Quel est votre principal problème dans xxx
  2. À quoi ressemblerait votre vie si vous aviez résolu ce problème? 
  3. Qu’est-ce que vous avez déjà essayé pour résoudre ce problème? 
  4. Quelles sont vos influences sur cette question? 
    1. (Quel est l’environnement social qui vous conseille sur cette question? Qui sont vos freins?)

Protocole d’une pré-vente

  1. Commencez par créer une audience (je conseille de viser 1 000 abonnés sur votre liste e-mail avant de passer à la suite). 
  2. Ouvrez les pré-ventes pour votre formation pendant une semaine. Fixez-vous un objectif de vente, à partir duquel vous considérez que votre idée est validée. Expliquez que les premiers clients auront une réduction de 25 % sur le tarif final. 
  3. Si votre objectif de vente est atteint, créez la formation. Sinon, remboursez ceux qui ont payé, annulez la formation, et revenez à l’étape 2 avec une nouvelle idée.              

Mais attention, il faut bien expliquer ceci : 

  • Expliquez clairement qu’il s’agit d’une pré-vente — et pourquoi vous faites une pré-vente (vous voulez valider l’idée, vous avez besoin d’argent pour financer la production, vous souhaitez obtenir des retours de vos clients au fur et à mesure de la création…). 
  • Assurez-vous de pouvoir livrer ce que vous avez vendu dans les délais annoncés (pour une formation en 12 modules, vous pourriez par exemple produire les deux premiers modules avant le lancement inversé, pour savoir combien de temps planifier pour chaque module). 

Questions pour se lancer plus facilement

Les 3 questions à se poser pour ne pas avoir peur de se lancer : 

  • Quelles sont les pires conséquences qui peuvent se produire à la suite de votre action?
  • Comment pouvez-vous éviter ces conséquences?
  • Si le pire venait à se produire, comment pourriez-vous réparer les dégâts ou demander l’aide de quelqu’un? 

Les questions inverses : 

  • Quels sont les bénéfices d’un succès, même partiel? (exemple : vous aurez appris de nouvelles compétences, comme créer un site, monter des vidéos…)
  • Si vous ne faites rien, à quoi ressemblera votre vie dans six mois, un an ou trois ans ?

Conseils pour une page de vente   

Objectif de la page de vente : 

On peut voir tout pitch de vente comme une aventure. Au départ, votre prospect est au point A : il n’a jamais entendu parler de vous ni de votre produit, il n’en voit pas l’utilité, il ne croit pas à vos promesses et il n’a aucune envie de vous écouter blablater. Votre objectif est de l’amener au point B : il sait qui vous êtes, il voit ce que votre produit va lui apporter, il comprend comment le produit fonctionne, et il a suffisamment confiance en vous pour passer commande.

Votre empire dans un sac à dos de Stan Lelou

Vous avez un problème qui vous dérange tous les jours. Quittez votre réalité habituelle et achetez mon produit, aux capacités miraculeuses. Votre vie quotidienne en sera transformée et tout sera possible pour vous.

Structure de base : 

  1. Le problème («la situation initiale»)
    1. Quel est le problème DUR que votre prospect veut résoudre? Soyez le plus précis possible.
    2. En quoi ce problème affecte-t-il sa vie quotidienne?
    3. Dans quelles situations concrètes est-il le plus douloureux?
    4. Quelle est la source du problème?
    5. Pourquoi est-il aussi difficile à résoudre?
    6. Pourquoi les solutions que le prospect a essayées par le passé n’ont elles pas marché
  2. La solution («la découverte fabuleuse») 
    1. Quelle est la solution au problème du prospect?
    2. Comment la solution répond-elle à la source du problème (mieux que les alternatives)?
    3. Comment pouvez-vous prouver que la solution fonctionne? (Témoignages clients, statistiques, anecdotes, études de cas, analogies, études scientifiques…) 
  3. Le résultat («le héros transformé») 
    1. Comment votre solution va-t-elle transformer la vie de votre prospect? 
    2. Quel résultat va-t-il accomplir?
    3. Quelles émotions va-t-il ressentir?
    4. Les gens vont-ils le traiter différemment?
    5. Par contraste, que se passerait-il si votre prospect ne passait pas à l’action?
    6. Comment son problème continuerait-il à empirer? 
  4. L’appel à l’action («la morale de l’histoire»)
    1. Qu’est-ce que votre prospect devrait faire dès maintenant pour avancer vers une solution à son problème? (Exemples : acheter votre produit, demander un devis, rejoindre votre liste e-mail…) 
    2. Pourquoi le prospect devrait-il agir maintenant? (Offre à durée limitée, promotion, problème urgent…)
    3. Qu’est-ce qui empêche encore le prospect de passer à l’action? 
    4. Comment pouvez-vous résoudre ces blocages un par un? 

Astuces pour mieux décrire 

  • Analogie ou étude de cas pour décrire un problème capacités miraculeuses. Votre vie quotidienne en sera transformée et tout sera possible pour vous. 
  • Rendre un concept abstrait concret : «être riche» ne veut rien dire. Il faut décrire la vie de rêve. 
  • Quelle scène symbolise le mieux la douleur actuelle de son prospect? 
  • Quelle scène représente le mieux le résultat qu’il désire accomplir? 

Différence entre fonction et bénéfice

La distinction entre les «fonctions» de votre produit et ses «bénéfices». 

  • Une fonction est une caractéristique qui décrit votre produit.
    • Par exemple : «ce livre fait 300 pages», «ces chaussures de sport sont fabriquées avec un nouveau matériau révolutionnaire», «ce logiciel trie automatiquement vos factures». 
  • Un bénéfice est un problème que votre produit résout pour votre client.
    • Par exemple : «ce livre va vous apprendre comment parler en public sans stresser», «ces chaussures ont des semelles renforcées, qui vous évitent d’avoir mal au dos quand vous courez», 

L’application de cette technique est simple : mettez en avant les bénéfices client pour capter l’attention, vous différencier et vendre; utilisez les fonctionnalités pour prouver ces bénéfices. 

Les questions à se poser pour savoir sur quelle plateforme publier 

  • Est-ce que vos prospects sont accessibles par cette source de trafic? 
  • Quel est le niveau de concurrence dans la stratégie choisie?
  • Êtes-vous équipé pour gagner (par votre personnalité ou vos compétences — y compris les compétences que vous allez développer par la pratique)?
  • Combien de temps êtes-vous prêt à attendre avant que la stratégie ne donne des résultats?
  • Quel volume de trafic pouvez-vous capter avec cette stratégie? 

Systèmes d’automatisation

Il faut créer une procédure précise pour chaque tâche répétitive, et la déléguer à une machine si possible.
Par exemple, McDonald’s a une procédure pour chaque sandwich pour ne pas perdre de temps sur les nouveaux employés et pour produire la même nourriture partout. 

Mais ATTENTION! Si l’on automatise un système trop tôt, on risque de le rendre moins malléable, ce qui peut être embêtant si ce système ne fonctionne pas. 

Notes diverses

Avantage d’une petite entreprise

Le plus gros avantage d’une petite entreprise est de pouvoir directement parler au client. Il ne faut surtout pas utiliser les formules : «Toute notre équipe vous souhaite la bienvenue sur notre site web.» 

Message à ajouter dans une newsletter 

«Quel est votre problème n° 1 dans XXX en ce moment? Répondez à cet e-mail pour me dire ce qui vous préoccupe. Je lis personnellement toutes les réponses.» 


J’espère que vous avez apprécié ce résumé de “Votre empire dans un sac à dos” par Stan Lelou, n’hésitez pas à prendre des notes de ce contenu dans votre second cerveau 🙂

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