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Obsidian vs Roam Research : Le Guide Complet pour Choisir votre Second Cerveau

Si vous hésitez entre Roam Research et Obsidian pour gérer vos notes, cet article va mettre fin à vos doutes. Je vais vous présenter les principales différences entre ces deux outils et vous donner les clés pour faire le bon choix.

Les liens bidirectionnels : le cœur de ces outils

Avant d'entrer dans le vif du sujet, rappelons ce que sont les liens bidirectionnels, la fonction centrale de ces logiciels.

Prenons un exemple simple : sur Wikipédia, quand on lit un article sur la France, on peut cliquer sur "Paris" pour accéder à la page correspondante. C'est un lien classique, unidirectionnel. Les liens bidirectionnels ajoutent une dimension : sur la page "Paris", on peut voir tous les articles qui mentionnent et renvoient vers Paris. Cette fonctionnalité est indispensable pour une prise de notes efficace.

C'est pourquoi nous ne parlerons pas d'Evernote, d'Apple Notes ou de Google Keep, qui n'intègrent pas cette fonction essentielle.

Les différences majeures

1. Tags vs Pages

Dans Obsidian, les tags et les pages sont deux entités distinctes. Dans Roam Research, les hashtags créent automatiquement des pages - hashtags et doubles crochets sont équivalents.

Je préfère la différenciation d'Obsidian car elle permet une meilleure organisation. Par exemple, j'utilise les tags pour les statuts et types de contenus :

Cette distinction facilite les recherches ciblées, comme trouver toutes les vidéos prioritaires.

2. Interface et ergonomie

Obsidian l'emporte largement sur ce point. Roam propose une interface basique avec deux fenêtres : la note active et une sidebar pour empiler verticalement d'autres notes.

Obsidian offre bien plus de possibilités :

Le plugin "Sliding Panes", inspiré d'Andy Matuschak, permet par exemple d'empiler horizontalement un nombre illimité de notes. Une fois qu'on y a goûté, impossible de revenir en arrière.

3. Vue graphique

La différence est flagrante :

Sur Obsidian, je l'utilise constamment pendant l'écriture. En affichant le graphe avec deux degrés de connexion autour de ma note active, je découvre de nouvelles connexions qui enrichissent mon écriture.

4. Gestion du Markdown

Le Markdown permet de formater le texte sans quitter le clavier - par exemple, un hashtag en début de ligne crée un titre. Si les deux logiciels supportent cette syntaxe, Roam Research impose une contrainte majeure : tout doit être en mode liste à puces.

Cette obligation pose deux problèmes :

5. Confidentialité et stockage

Roam Research présente plusieurs inconvénients majeurs :

C'est d'ailleurs ce qui m'a fait migrer vers Obsidian il y a 4-5 mois.

6. Communauté et personnalisation

Obsidian brille par :

Quelques plugins indispensables :

E

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7. Performance et temps de chargement

Sur Roam Research, les temps de chargement sont frustrants :

Obsidian, fonctionnant en local, est instantané.

8. Intégration avec d'autres outils

Pour la gestion des références bibliographiques, Obsidian s'intègre parfaitement avec Zotero :

Roam Research ne propose pas ces fonctionnalités.

9. Synchronisation mobile

Obsidian offre plusieurs solutions :

10. Prix et accessibilité

La comparaison est sans appel :

Options payantes d'Obsidian :

Conclusion

Après avoir utilisé les deux logiciels pendant 5 mois chacun, ma recommandation est claire : choisissez Obsidian. Il convient à tous les profils :

Alternatives

D'autres options existent mais restent moins pertinentes :

Obsidian offre le meilleur équilibre entre fonctionnalités, flexibilité et facilité d'utilisation, le tout gratuitement et avec une communauté active.

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